Etudiant(e)s Sages-femmes : situation alarmante
Fédérant plus de 4000 étudiant(e)s sages-femmes, l’ANESF (association nationale des étudiant.e.s sages-femmes) a réalisé une étude sur le « bien-être » en 2023. Avec un taux de réponse de 56%, cette enquête conclut à une situation alarmante. Ainsi, 29% des étudiant(e)s sages-femmes considèrent que la formation ne permet pas de s’épanouir, 50% des étudiant(e)s sages-femmes ont déjà envisagé d’arrêter ou de suspendre leurs études… et 25% déclarent qu’ils ne se voient pas exercer plus de 15 ans maximum après leurs études. En cause : outre la précarité étudiante (rémunération des stages à 2,80€ brut/heure accessible uniquement qu’à partir de la 4é année d’études), les étudiant(e)s dénoncent un très fort stress (80%), 21% des discriminations ou traitements inégalitaires (origine, sexisme, religion, orientation sexuelle…) et des situations de maltraitance (61% pendant les stages, mais aussi 33% par l’équipe pédagogique). Rappelons que la profession souffre déjà d’un réel manque d’attractivité avec 20% de places vacantes en 2é année de formation en maieutique à la rentrée 2022. Pour en savoir davantage, c’est à lire dans l’étude ci-dessous !
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